Insécurité à l’Est : Une auto-défense populaire bien coordonnée devient impérative pour dérouter l’ennemi commun (Lecture de Jules Vayikehya)

Face à la persistance de l’insécurité dans la partie Est du Pays, la prise de conscience collective pour faire face à l’ennemi commun, l’ADF/M23-Rwanda est devenue impérative. C’est ce qui justifierait les manifestations populaires enregistrées ces quatre derniers jours en ville de Butembo dans la Province du Nord-Kivu pour une auto-défense populaire. Ce mouvement de manifestation doit être organisé et coordonné pour afin bouter dehors l’agresseur du pays, pense Jules Kasereka Vayihya

 

Au regard d’un tableau sombre lié à l’inaction des services de défense et de sécurité, ce leader considère que la relève populaire  devient une urgence pour faire face à cette agression visant à exterminer le peuple Nande, principale cible de l’ennemi. “La population ne doit pas s’abandonner aux massacres en attendant l’intervention d’un service de sécurité fictif”. Il illustre ses propos par la récente attaque de la prison centrale de Kakwangura en ville de Butembo. La question que tout le monde se pose est celle de savoir où étaient les FARDC, la police, les services de renseignements, pour que des génocidaires puissent faire un périple à pied de Mwalika à Butembo sans aucune résistance.

Tout en saluant la révolte populaire vécue ces derniers temps dans la province du Nord-Kivu plus particulièrement en ville de Butembo, ce notable déplore les dérapages enregistrés au cours des différentes manifestations. Il cite notamment les attaques de la population civile, de l’armée loyaliste, de la police conduisant aux morts d’hommes et à plusieurs biens pillés ainsi que des véhicules. Brulés. Jules Vayikehya propose une mise en place d’un comité de crise, piloté par la société civile pour une bonne coordination des actions afin de n’est pas se tromper de la cible.

 

Selon lui, le comité de crise composé des différentes couches de la population pourra être coordonné par la société civile et aura pour mission principale de peaufiner des objectifs et stratégies cohérentes du mouvement. Ce comité dégagera également des actions prioritaires à mener pour mettre en déroute l’ennemi. Les soulèvements vécus à Butembo ces 4 derniers jours ont prouvé que la cible des manifestants n’était pas bien connue lorsque les manifestants ont commencé à s’attaquer à l’armée loyaliste, la police jusqu’à jusqu’à brûler leurs véhicules. Il élaborera la cartographie des acteurs (Formaliser cette cartographie pour que chaque groupe social maîtrise son rôle à jouer. Aussi, faut il noter que le comité de coordination que propose Jules Vayikehya ne devrait pas être politisé. Ceci se justifie par le fait que ce n’est pas le moment de faire la campagne politique ou faire des récupérations politiques pour des fins électoralistes. Ce n’est pas le moment de faire la propagande politique mais nous devons nous souder la main dans la main pour faire face à l’ennemi commun sans tenir compte de nos couleurs politique conseil, Jules Vayikehya.

 

Les soulèvements populaires vécus à Butembo sont intervenus au lendemain de la libération de 785 Prisonniers dont des criminelles de grand chemin de la prison centrale de Butembo par un groupe armé identifié comme ADF par les FARDC.  Le périple des ADF de Mwalika à Butembo sans aucune résistance est la preuve que le mal est profond avec une complicité à différents niveaux. Ainsi, le Kyaghanda Yira à travers son premier vice-président déplore ce qu’elle qualifie d’abandon de la population par les services de sécurité. Une région militaire, la 34e, deux secteurs opérationnels, sokola 1 et 2, un état de siège qui signifie que toute l’administration est entre les mains des militaires et policiers. Cette province peut compter à lui seul près de dix généraux y affectés. Avec cet arsenal, on ne peut comprendre cette incursion des ADF. C’est pourquoi, Jules Kasereka Vayikehya, vice-président mondial de l’Association ”Kyaghanda Yira ASBL” appelle le peuple à être vigilant.

 

Rédaction

 

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