Rentrée Scolaire : les enseignants du secondaire de la province d’origine de Felix Tshisekedi boycottent la rentrée des classes
Alors que la rentrée scolaire était prévue pour le lundi 05 Septembre dur toute l’étendue de la RD. Congo, les enseignants matriculés et non matriculés des écoles publiques secondaires du Kasai-Central décident de boycotter la rentrée scolaire 2022-2023. Ces chevaliers de la craie exigent le payement de tous les Non Payés pour reprendre le chemin de l’école. Cette mesure de boycott court jusqu’au 26 septembre, informent ces enseignants, dans un mémorandum adressé aux autorités le lundi 5 septembre, jour retenu pour la rentrée scolaire sur l’ensemble du pays cher à Félix Tshisekedi Tshilombo.
« Vu les conditions précaires dans lesquelles vivent les enseignants mécanisés et non payés du Kasaï-Central. Nous déclarons le boycott des cours à l’enseignement secondaire jusqu’au 26 septembre », a fait savoir monsieur Gustave Bakatunyingela, porte-parole de ces enseignants.
Dans le même mémorandum, les enseignants s’indignent qu’ils ne soient toujours pas payés, alors que le gouvernement avait pris l’engagement, lors de l’accord signé à Mbuela Lodge, de les rémunérer dès le premier trimestre de l’année en cours. Ils appellent tous les enseignants à se joindre à leur mouvement.
« Demandons à tous nos professeurs de se joindre à nous pour sécher les cours, en exigeant ce qui suit : paiement des enseignants mécanisés et non payés du secondaire dans un délai raisonnable pour permettre à l’enseignant congolais de bien travailler » , a poursuivi Gustave Bakatunyingela.
Ces enseignants exigent aussi l’amélioration de leurs conditions de travail :
« Nous exigeons l’amélioration des conditions salariales de tous les enseignants, vu les loyaux services qu’ils rendent à l’État congolais. De réserver une retraite convenable aux enseignants éligibles à cette retraite pour leur permettre de pouvoir survivre vu le travail noble rendu au pays. Chaque travail mérite un salaire et l’enseignant mécanisé et non payé a droit à la vie étant responsable de famille ».
Le Gouvernement Congolais va-t-il répondre positivement aux revendications de ces enseignants alors qu’il est habitué aux mouvements pareils à chaque rentrée scolaire ?, se demande un observateur averti.
Rédaction