Reccurence des attaques criminelles des ADF à Beni-Ituri ces deux dernières semaines : Une réponse à l’idée de l’arrêt de l’état de siège? ( Analyse du patriote Jules Vayikehya)

Reccurence des attaques criminelles des ADF à Beni-Ituri ces deux dernières semaines : Une réponse à l’idée de l’arrêt de l’état de siège? ( Analyse du patriote Jules Vayikehya)

Quelques jours après le lancement du débat sur la possibilité de l’arrêt de l’État de siège au Nord Kivu et Ituri, l’activisme des ADF refait surface avec cruauté innommable dans les entités de Beni- Lubero, Ituri. Telle l’embuscade tendu à la société ESCO- KIVU ayant entraîné l’assassinat de son comptable sur l’axe Mbau- Kamango, l’attaque meurtrière et destructrice de l’agglomération de Maboya, axe Beni – Butembo ,l’explosion à la bombe d’un véhicule à Linzo-Sisene à Beni Mbau, les massacres, incendies d’habitations et véhicules au PK26 route Biakato- Mamb1sa cela dans un intervalle de moins de 2 semaines. Cette coïncidence des faits suscitent bcp d’interrogations au point d’être tenté de les relier.

On se rappellera que depuis le lancement de ce régime d’exception dans les provinces du Nord Kivu et Ituri, les prorogations ont toujours été précédées par des tueries comme pour forcer les mains aux députés d’autoriser la poursuite de l’état de siège.

Aujourd’hui que le débat s’oriente vers la cessation de ce régime d’administration militaire et policière que d’aucuns qualifie d’une période de “manne militaire et policière “et qui n’a pas pu produire le résultat attendu quant au rétablissement de la sécurité et de la paix , rien d’étonnant que les scènes de violence se multiplient et s’intensifient.

Sommés de remettre le pouvoir aux civils pour insuffisance des résultats là où elles ont eu tous les pouvoirs et moyens d’agir; les hommes d’armes risquent de tout envenimer, mus par la honte et l’opprobre de l’échec.

On se rappellera que, par peur d’une mission parlementaire décidée par l’Assemblée nationale à 2021pour enquêter sur la gestion des différentes opérations militaires à l’Est du pays , la situation sur terrain avait été rendue explosive avec des massacres des populations et incendies des villages en grande échelle, ce qui justifiera la mise en place de l’État de siège.

Face à ce tableau, il y a lieu de se poser la question de savoir: ” A QUI PROFITENT LES CRIMES”?

Rédaction

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