Violences sexuelles et criminalité, les femmes de la partie Est de RDC en sont victimes suite à l’insécurité.
Le collectif des Femmes Journalistes, CFJ, Butembo dénonce c’est qu’elle qualifie d’accentuation des cas de violences sexuelles et de criminalités enregistrés chez les femmes dans la partie Nord de la province du Nord-Kivu. La précarité de la situation sécuritaires en milieux urbains que ruraux reste parmi les causes majeures de ces infractions depuis le début de l’an 2013. Pour espérer un avenir radieux des femmes, il est temps que tout le monde s’implique dans la lutte afin que la vulnérabilité soit vaincue.
Comme toute forme de criminalité, les violences sexuelles ont des lourdes conséquences sur le développement durable de la société. Ces violences réduisent les efforts des femmes en matière de développement, accentuent la pauvreté et les maintiennent en situation de vulnérabilité, des situations, oui, qui persistent pendant des générations. C’est ce qui fait l’indignation du collectif des Femmes Journalistes, l’une des structures qui luttent pour les droits humains. Abordé, madame Alicia Kapisa parle de certaines causes qui amplifient cette situation longtemps décriée.
« En première position, la violence basée sur le genre est amplifiée par le regain d’insécurité que nous vivons dans la partie orientale de la RDC. Cette violence engendre la criminalité qui sape les droits humains. En deuxième position, il y a encore certaines femmes qui ignorent leurs droits, elles pensent que les organismes humanitaires doivent parler en leur place voire le gouvernement tout en oublient qu’elles doivent être à la première ligne pour dénoncer ces cas de violences et de criminalité. En fin, la question de la complémentarité cause encore des soucis. Certains hommes croient que la question de viol est une affaire des femmes seules »,…
Madame Alicia Kapisa regrette que certaines femmes se cacheraient par peur de la stigmatisation communautaire, c’est ainsi qu’elles émettent des doutes pour dénoncer.
« Il y a certaines femmes qui ne savent pas qu’il faut dénoncer, d’autres par contre savent qu’il faut alerter. Malheureusement elles se cachent lorsque les violences sont conjugales voire en famille élargie, (oncle, grand-père,…). D’autres encore sont déçues par la justice qui parvient parfois à relaxer les bourreaux avant qu’ils ne purgent leurs peines ».
Afin de lutter efficacement contre les violences sexuelles ainsi que la criminalité envers les femmes, il est temps de jouer sur les causes, insiste madame ALICIA. Le CFJ plaide pour le retour de la paix dans la partie orientale de RDC. Aussi, tous les cas de viol et de criminalité doivent être dénoncés afin de punir les auteurs. Brisons le silence, dénonçons afin de favoriser un avenir durable pour notre pays, chute la structure des femmes journalistes qui promet rendre public les statistiques de viol et de criminalité prochainement.
La rédaction.