Le corps des défenseurs judiciaires ressort de Butembo, une des composantes de la société civile forces vives ne décolère pas dans son souhait de voir les magistrats ayant longtemps servi au Tribunal de Grande Instance, TGI, soient remplacés

C’est en date du 20 Février 2024 que la coordination urbaine de la société civile avait transmis au président du conseil supérieur de la magistrature sa pétition du 28 Janvier exigeant le remplacement des magistrats du ressort du TGI Butembo. Il s’agit de : Kasereka Kibanga, Wenga Lubula, Yebenga Mbele, Ngalamulume Kalubi et Ngoy Mwilambwe Alain, actuel procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Butembo.En date du 20 Mars 2024, les défenseurs judiciaires du ressort du TGI Butembo ont, via un manifeste, soutenu la pétition de la structure citoyenne. Maître Kabuyaya Wavomundu au nom des signataires du manifeste, dit être déçu du remplacement d’un seul juge en date du 18 Mars dernier sur les Cinq visés par la pétition.« Nous soutenons la société civiles sans ambages, remplacer un seul juge pour nous laisser les quatre autre c’est une chose qui nous déplais parce que le conseil supérieur de la magistrature n’a répondu qu’en 20% à la demande de la population. La constitution dit : l’autorité a trois mois pour répondre à la demande lui soumise. Après ce délais, nous sommes prêts à accompagner les forces vives dans toutes leurs démarches afin d’obtenir gaie de cause », insiste le défenseur judiciaire.Dans le corps des défenseurs judiciaires certains ne seraient pas d’accord avec la démarche de leurs pairs en soutenant la société civile. En réaction, maître Kabuyaya Wavomundu fait entendre de vive voix que : « Chacun est libre d’exprimer ses opinions. Nous rappelons qu’en date du 02 Mars 2024 les défenseurs judiciaires de Butembo étaient en assemblée générale, c’est de là où l’option de soutenir la société civile dans sa démarche avait été levée à une majorité écrasante. Voilà la raison même de la signature du manifeste ». A rappeler que les juges mis en cause sont accusés de : violation du mécanisme de rotation des magistrats tel qu’adopté à l’assemblée générale extraordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature du 10 Juillet 2023; accointance avec les justiciables ; le mercantilisme en cas de détentions ; monnayage des actes de procédure entre l’émission des mandats de comparution, mandat d’amener, réquisition et information.

SADIKI MATSINGA Darlyne

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