L’action est lancée à Goma le lundi 25 juillet par des manifestations anti-Monusco. Elles se sont intensifiées et se calment après l’expression du ral-ball.
Butembo entre en danse, la manifestation s’intensifie puis s’alourdie et dégénère. Elle s’enracine et perdure et s’ensanglante de plus de 10 morts innocents.
S’en suit de l’incertitude dans une ville devenue morte plus d’une semaine pour une population incapable de se faire un stock d’aliments de plus de deux jours.
L’autorité urbaine intransigeante maintient une police impénitente face aux manifestants désespérés et désorientés.
La question qui taraude l’esprit est de savoir pourquoi tous les épisodes trouvent des ferments à Butembo mieux qu’ailleurs?
Face à la récurrence ou mieux à la rémanence des mêmes problèmes dont les ripostes débouchent aux mêmes scénarii ne faille-t-il pas envisager des nouvelles perspectives, des nouvelles stratégies pour épargner la paisible population des effets collatéraux atroces amplificateurs d’une vie déjà précaire par l’asphyxie de l’économie locale et le délabrement du cadre de vie.
Comme on dit :” on ne fait pas la même chose et espérer au résultat différent”, analyse l’honorable Jules Kasereka VAYIKEHYA puis notable du grand Nord-Kivu.
